Paske !

Archives de juillet, 2022

Une simple question de point de vue ?

Vrai qu’on peut se donner tout entier en amour. S’oublier soi, sous le coup d’une empathie incontrôlable et euphorique. Au point de s’abîmer en même temps et d’en ressortir détruit, avec beaucoup à reconstruire !
Sans se soucier de ce qui est donné ou pas en retour. Juste se contenter et se satisfaire du plaisir d’offrir le maximum de soi. Koikil en coûte…

Vrai aussi qu’à l’inverse, on peut rester sur ses gardes, ne penser qu’à profiter et à s’enrichir de bien-être et de tous ces bienfaits mis à disposition…
En n’offrant que le minimum nécessaire, pour obtenir tout ce qu’on peut désirer !
Et prendre tout ce qui est bon pour soi, sans se soucier de ce qu’on fait comme dégâts en parallèle.

À chacun de se situer personnellement et honnêtement sur cette échelle qui va d’un extrême à l’autre.
À chacun aussi de définir l’amour qu’il a besoin et envie de vivre sur cette même échelle.

Mais sans oublier qu’il est possible de préférer une relation équilibrée, pile poil entre ces deux extrêmes !
Ne serait-ce que par équité, dans l’intérêt d’un épanouissement partagé. Pour que chacun y trouve tout ce qui lui manque, pour se sentir pleinement heureux dans sa vie.


Stoïc vs circonspect

Du haut de mes minuscules connaissances de philo, j’avoue que je ne saurais pas trancher !

Toujours est-il qu’après des années de combats intérieurs, après des heures et des heures de rêves contrariés…
À un moment, c’est humain, on jette l’éponge.

Non pas que la vie s’arrête d’un coup, pour laisser sa place à un black out total.
Où chaque jour passé serait une victoire contre l’adversité et chaque lendemain, un nouveau calvaire à supporter.

C’est juste qu’à un moment donné… Ou plutôt non, ça s’est installé de manière très progressive, juska finalement un jour en prendre conscience.

Mais de quoi donc, mon brave Lmdef, hmm ?

Du simple constat de quelques attentes qui ont cessé d’exister.
En gros, tout ce que je me permettais d’espérer comme changements dans ma vie, un jour je me suis rendu compte que j’avais mis une croix dessus. Tout simplement.

Et j’aurais pu en devenir très malheureux, sauf que nan.
Il a suffi pour cela que je finisse par comprendre qu’année après année, je poursuivais un rêve impossible, pour peu à peu me résoudre à le laisser de côté.

Pour m’attacher à d’autres rêves, pas forcément tous réalisables, mais qui ne se prennent pas continuellement des murs dans la tronche…
Ce qui devient un peu décourageant à la longue, même pour des personnes tenaces et qui croient aux miracles comme moi !

Malgré cela, il faut croire que certains espoirs ont la vie dure ! Surtout ceux dont on s’est nourri pendant très longtemps.
Et il n’est jamais anodin de les voir refaire surface. Comme s’ils voulaient se rappeler à notre bon souvenir… En nous prenant par surprise, alors qu’on ne s’y attendait pas…
Comme pour essayer de nous faire croire qu’ils sont toujours d’actualité et qu’on avait eu tort de les avoir laissés tomber.

Alors comment réagir dans ces conditions, quand on les redécouvre toujours aussi vivants et entreprenants qu’avant ?
Quand on les voit toujours aussi sûrs de leurs charmes, lancés dans une grande opération de séduction. Comme pour reprendre le contrôle de notre esprit et continuer de nous guider, là où on avait fini par lâcher l’affaire.

Quoi leur répondre, afin qu’ils se tiennent tranquilles ?
À la fois sans s’opposer à leur démarche mais en même temps, sans en redevenir la victime consentante.
Que leur dire, pour les garder à bonne distance ? Mais tout en leur reconnaissant quand même leur droit d’exister.

L’attitude idéale…? On n’a pas trop le choix finalement.
L’idée à mettre en pratique, c’est de considérer de manière égale, tout ce qui pourrait venir alimenter dans un sens ou dans l’autre, tous ces vieux espoirs perdus.
En apparence, de toujours rester bienveillant à leur égard et surtout en s’interdisant toute forme de malveillance.
Mais en restant stoïc dans le fond, quand la circonspection est le meilleur rempart contre tout débordement sentimental, en positivant ou en négativant à l’excès.

Pour s’aider, il suffit juste de se rappeler tous les états affectifs que l’on a traversés. Passant en très peu de temps, de l’euphorie la plus totale, au désespoir le plus profond.
Rien qu’en se souvenant de ces montagnes russes si déstabilisantes et si traumatisantes… C’est forcément une expérience que l’on n’a plus du tout envie de revivre un jour !

Pour préférer s’y intéresser autrement, avec plus de distance. Genre si l’avenir est aussi radieux qu’on nous le promet, alors tant mieux.
Et sinon tant pis.


Douki vient celui-là ???

Alors que tout semble montrer que j’appartiens bien au genre humain. Alors que ma filiation est bien établie administrativement, père et mère identifiés, lieu et date de naissance vérifiés.
Malgré tout ça, je continue d’avoir de gros doutes sur le pkoi et le comment de mon arrivée et de ma présence sur Terre.

Et c’est pas près de s’arranger, tellement chaque jour, on me donne plein d’occasions de constater d’énormes différences de fonctionnement avec le commun des mortels…
Dans le traitement des informations qui leur sont données mais même avant cela, dans leur capacité à exercer l’usage de leurs sens.
Et ensuite, dans tout ce qu’ils en font, comment ça change ou pas, leur manière de penser, d’être et d’agir.

Mais aussi, à quelle vitesse ils en sont capables, le temps qu’ils mettent pour réagir face à une situation imprévue.
Déjà sans savoir l’analyser en profondeur dans tous ses détails et donc sans pouvoir comprendre sa cause. Et finalement, sans trop savoir comment en gérer les conséquences et s’en sortir au mieux.

Il se trouve que j’ai pu vérifier par moi-même, sur la route en conduisant par exemple, beaucoup de comportements étranges, causés par un manque total de clairvoyance et par une incroyable lenteur de réactions.

Là où moi j’aurais divisé au moins par 10 les temps de prise d’informations et de leur traitement… Naturellement et sans me forcer !
Comme si pour d’autres, ça leur demandait une attention phénoménale et une intelligence active qu’ils n’ont malheureusement pas à leur disposition, pour pouvoir y arriver.

Et remarquez, pas seulement sur la route, partout où il y a quelque chose à conduire, comme dans une discussion aussi. Quand il faut d’abord faire autant attention à ce qu’on dit, qu’à ce les autres disent. Pour ensuite bien savoir traiter toutes ces données en temps réel, pour en faire quelque chose. Tout comme en voiture, on a plutôt envie d’arriver quelque part, plutôt que de se perdre en chemin !

Et moi, vous savez quoi ? J’en serais preske triste pour tous ces gens qui s’estiment victimes de ce qu’ils appellent le mauvais sort. Alors qu’il ne s’agit la plupart du temps que d’une incapacité à savoir anticiper et à faire rapidement le bon choix.

Oui, preske triste, si de mon côté, je n’avais aucun handicap…
Principalement celui de passer à côté d’évidences et de me focaliser sur des détails en oubliant l’essentiel…
Comme un débutant aux commandes d’une voiture de compétition, un peu dépassé par les événements !
Il me semble avoir lu quelque part que c’était LE problème des gens hyper sensibles ?
Si c’est ça, va nous falloir apprendre à vivre avec, vous et moi…
C’est pas gagné !