Paske !

Archives de octobre, 2019

Maïa’s World

 
Half a woman half a child, she Is️
It took me years to make it clear
Years of sad misunderstanding…
Years to finally meet Maïa’s Truth
Years to see the door to her world
Miles away from our adult’s reality
 
 

 
She used to live there in peace
Where every thing is so natural
Far from our complicated world
Among wild and kind animals
Surrounded by colored flowers
Far from our aggressive world
 
She used to play life as a game
With fun till it becomes serious
Till it’s time to change the party
She used to smile very confident
Giving her heart till she goes away
Afraid of what could happen to her
 
 

 
She used to imagine dark creatures
Living gently by her side without fear
As a distance to protect her dreams
She used to live in a warm darkness
Surrounded by the music of Love
Hiding herself to protect her world
 
 
 


Zone 51

 
Zone 51 briarde…

C’est fou comme parfois on peut se sentir très loin de chez soi, alors qu’on vient seulement de faire environ 20kms…

Ou bien complètement étranger, au milieu d’une population particulière, qu’on n’imaginait pas présente à ce point. Ou alors si, mais plutôt discrète et craignant de trop s’exposer en public, du moins à certaines heures de pointe !

Ça fait pourtant un moment que j’habite dans le coin et que j’en sillonne les endroits les plus reculés, les plus improbables, à peine mentionnés sur Google Maps.
Et autant, je prends à chaque fois un grand plaisir à me perdre pas très loin de chez moi, pour mieux découvrir de superbes paysages briards… Autant la faune qu’il m’est donné de côtoyer, me laisse tout sauf rêveur !

OK c’est pas d’hier, que j’ai quelques doutes sur la nature profonde des habitants du secteur… Que j’émets quelques réserves sur l’intérêt de les fréquenter d’une manière trop rapprochée… Et que bref, je n’ai pas toujours pas compris comment une région que j’affectionne autant, ait pu engendrer et entretenir ces phénomènes de foire. Tout droit issus des bas-fonds de l’humanité et qui auraient dû y rester, de préférence, loin de chez moi !

Bref encore, le Briard ne mérite ni d’être connu, ni sa région d’origine !
Et j’ai encore pu m’en convaincre samedi dernier, alors que je faisais quelques courses à l’hypermarché Leclerc de Coulommiers sur le coup de 11h…

Un vrai festival, Freaksland, le magasin des horreurs, des difformités, des estropiés, des gueules cassées, tout un hôpital de jour en sortie… Et le pire, dans leur regard, rien. Absolument rien d’attachant, qui puisse éveiller en moi un quelconque sentiment d’empathie.

Et pour compléter le tableau dans toute sa monstruosité, des comportements d’un autre âge. L’impression désagréable que tout ce petit monde se côtoie sans se voir, comme si l’existence des uns n’avait aucune importance pour les autres.

Des clans déambulaient dans les rayons comme s’ils étaient seuls au monde, en territoire conquis, où ils pouvaient tout se permettre !
Fichant sur leur passage un bazar incroyable, visuel et audible, sans ressentir la moindre gêne, ni du spectacle immonde qu’ils donnaient d’eux-mêmes en public, ni de celui donné par leurs congénères.

Tandis que moi, je me donnais l’impression d’être une sorte d’alien, égaré sur une planète inconnue. Avec le souci d’essayer de ne pas me faire trop remarquer, moi et mon air ahuri… Des fois que ce serait mal perçu et que ça puisse déclencher une émeute, genre chasse aux sorcières, pour finir cramé sur un bûcher !

J’en étais là de mon périple en terre inconnue, craignant tout autant pour mon intégrité physique que mentale, en priant le ciel pour que ça ne soit pas contagieux…
Et fuyant les miroirs de peur de m’être transformé à leur contact, pour finir par leur ressembler !

Cherchant vainement, d’autres égarés comme moi; quelques regards dans lesquels il soit possible de trouver une petite étincelle de vie, une parcelle d’humanité… Autre que celle qui s’imposait à moi, depuis que j’étais entré dans ce magasin.

Comme dans ces films remplis de morts-vivants, à la recherche de cervelles fraîches pour assurer leur subsistance et agrandir leur population dégénérée…
Devenue tellement présente, qu’elle ne se cache plus et commence à s’imposer un peu partout… Y compris dans les lieux, où il m’avait toujours semblé impossible, qu’ils puissent un jour être colonisés.

Le règne de la médiocrité a déjà commencé. Il s’affiche sûr de lui, il a pignon sur rue et marche fièrement la tête haute !

À ce moment là, je me rappelle très nettement avoir eu une pensée émue pour David Vincent, qui avait rencontré des extraterrestres… Et qui s’était donné pour mission de convaincre un monde incrédule, qu’ils avaient débarqué et que le cauchemar avait déjà commencé !

Arghhhh…