Paske !

Archives de mars, 2020

Un truc monstrueux

 

Paske le plus important, c’est de se protéger

Se protéger soi-même et les autres autour de soi

Contre ce truc sans âme mais si présent et si contaminant

 
 

Ce truc invisible et froid qui poursuit son propre but

Ce truc qui atteint le corps et le cœur des personnes sensibles

Ce truc qui s’épanouit librement quand il veut et où il veut

Ce truc qui mène la danse et qui oblige à suivre ses règles

Ce cauchemar qui revient sans cesse et empêche de rêver

Cette réalité qu’il faut accepter sans pouvoir y échapper

Ce truc qui fait la différence entre ceux qui peuvent résister

Et les plus fragiles qui n’ont pas assez de défenses

Pour rendre plus forts ceux qu’il ne réussit pas à tuer

Pour finir de les convaincre qu’ils sont sur le bon chemin.

 

 

 

 

Au risque de faire grincer qq dents !



Très étrange… Par les temps qui courent, à peu près à la même vitesse que ce virus propagé de manière irresponsable, il y a certaines personnes que l’on n’entend plus guère…
Et qui, soit ont choisi de faire profil bas, soit commencent à penser qu’il serait ptêtre temps de changer leur fusil d’épaule.

Je veux parler tout d’abord des antivacs, ces gens qui pensent sérieusement (si si !) que les vaccins tuent plus de monde, qu’ils n’en protègent réellement. Idem pour ceux qui prônaient un usage immodéré et en toute circonstance des médecines parallèles. Plantes et autres minéraux censés receler en leur sein, une panacée méconnue autant qu’incontournable…

Je me demande ce qu’ils choisiront de faire, quand qq chose aura été trouvé par des chercheurs scientifiques contre cette saloperie qui se balade librement en ce moment dans les rues du monde entier.
Surtout si eux-mêmes, ou qq un parmi leurs proches, présentent des risques de complications sévères au niveau santé…

Je voudrais aussi parler de tous ces gens qui se proclamaient apôtres d’une solitude apaisante et riche d’enseignements divers et variés. Comme quoi en réalité et fondamentalement, personne n’aurait besoin de personne et chacun devrait se suffir à soi-même. Pour ne rien avoir à attendre de quiconque, en ne ressentant aucune sensation de manque. Mais par contre, avec l’immense satisfaction de pouvoir se sentir libre et disponible de se donner sans compter.

Je leur souhaite donc bcp de courage et d’abnégation, pour réussir à bien vivre tous ces élans de solidarité, que je vois naître avec espoirs et admiration de tous les côtés.
Qu’ils en soient les bénéficiaires ou les principaux acteurs engagés… Ptêtre que ça les amènera à réviser leur sens de la vie en collectivité, tout autant que leur rapport à l’Autre ?

Étrange aussi de ne pas les entendre plus que ça, ces écolos de tout poil, dont pourtant je pense faire partie !
Paske ils pourraient se réjouir du ralentissement général de notre activité industrielle et de tout ce que cela entraînait comme dommages collatéraux, pollution visible, invisible et autres nuisances…

Mais ptêtre que malgré leur belle assurance, celle qui nous vante les mérites du retour à la terre et à l’âge de pierre… Celle qui voudrait nous culpabiliser, en nous affirmant que ce qui nous arrive en ce moment, n’est que le prix à payer en rapport avec notre mode de vie et que tout cela était hautement prévisible…
Ptêtre que malgré tout ça, il leur reste un fond de pudeur et de décence, qui leur interdit de se réjouir du malheur des uns qui ferait le bonheur des autres ?

N’empêche que, quand on s’en sera sorti, après un temps nécessaire pour le deuil de nos proches et moins proches, jspr qu’ils sauront se réveiller, pour promouvoir le temps nécessaire d’un autre deuil : je veux parler de celui de notre manière de produire et de consommer.

Mais aussi celui d’une croyance « ésotérique », qui consiste à penser (et à s’en convaincre) que le besoin de l’Autre serait le signe évident d’un déséquilibre existentiel et affectif, tout autant condamnable que méprisable.
Alors que ça n’est qu’une facette de la définition de notre appartenance au genre humain.
La renier serait complètement irréaliste, voire hypocrite et hautement sujet à caution. Du genre suspicieuse, rapport à un rapport de forces basé sur un mensonge égocentrique.




Lmdef sort de son trou

Confiné du fond de ma grotte, je me tais depuis un moment, mais je n’en pense pas moins !
Alors voilà ce qu’il en pense, ce trublion, asocial, mal vu et mal lu :

Face à tout ce qui peut s’écrire,

D’ABORD comme désinformation irresponsable
D’ABORD comme incitations à la désobéissance
D’ABORD comme délires complotistes
D’ABORD comme predictions apocalyptiques
Et MÊME comme propos moralisateurs…

Et malgré tous nos efforts pour essayer de positiver, on ne le dira jamais assez, ce qui se passe en ce moment,

C’est D’ABORD des morts qui auraient dû vivre
C’est D’ABORD des souffrances physiques et morales terribles
C’est D’ABORD des solitudes infernales à supporter
C’est D’ABORD des drames individuels qu’on n’imagine même pas
C’est D’ABORD un avenir collectif remis en question
C’est D’ABORD des lendemains qui n’ont jamais été aussi incertains pour tout le monde

Alors,

BRAVO à tous ceux qui, sur fond de crise, parviennent à conserver leur liberté de penser
BRAVO à tous ceux qui restent capables d’être et de réfléchir par eux-mêmes, en faisant bien la part des choses
Au milieu de tout ce qui peut être lu ou dit à droite à gauche
BRAVO à tous ceux qui ne perdent pas leur lucidité, entre ce qu’il faut réellement craindre et ce qu’il est encore raisonnable d’espérer
BRAVO à tout ceux qui s’organisent pour vivre au mieux ce qui arrive,
Non seulement à titre personnel, mais AUSSI dans le soutien qu’il peuvent apporter autour d’eux

Ce qui est certain, c’est que si un jour la situation redevient « normale », rien ne sera plus jamais comme avant.

On saura MIEUX ce qui risque d’attendre et d’atteindre les générations futures, l’état dans lequel on leur laisse « notre » pauvre planète !
On saura MIEUX ce qu’il aurait fallu en penser de tout ce qu’il s’est passé.
Par delà tout ce qui a pu se dire et s’écrire, soit-disant pour nous éclairer
PARFOIS trop vite et de manière complètement irréfléchie, via des médias volatiles et superficiels.
PARFOIS de manière plus profonde et responsable, ailleurs et parfaitement inaudible
On saura MIEUX ce qu’il en est réellement des liens qui nous unissent, pour le meilleur et pour le pire
De tous ces films que l’on s’est fait, concernant ce qui nous sépare et ce qui nous rapproche

Bref, on saura MIEUX où on va, dans quelle mesure on peut s’imaginer maîtriser notre destin
Ce qu’il est raisonnable de continuer d’espérer
Ou pas.