Paske !

Archives de décembre, 2020

Attention… Article casse-gueule !

Au hasard des vidéos promotionnées sur le net, je suis tombé il y a quelques jours sur une psychologue, genre auto-certifiée ! Qui s’est donc crue autorisée à disserter sur un sujet, qui apparemment lui tenait à cœur :
les personnes manipulatrices, comment les identifier, quelles sont leurs techniques, leurs motivations et comment s’en défendre…
Vaste sujet !

Même si je ne pense pas en connaître dans mon entourage, j’ai quand même regardé sa vidéo très attentivement.
Mais en prenant bien sûr la précaution d’aller croiser ses affirmations ailleurs sur le net.
Comme il me semble indispensable de le faire, pour toute information disponible. Bien peser le pour et le contre, avant de pouvoir s’en faire une idée la plus précise et exacte possible.

Et comme à chaque fois, cela permet de mieux mettre en perspective ce qui est avancé de part et d’autres, pour le nuancer, le confirmer ou l’infirmer. En privilégiant les idées dominantes qui vont dans le même sens, au dépend de considerations très marginales, un peu chelous… Qu’il convient alors de laisser de côté !

Pour tout vous dire, si mon attention s’est portée sur cette vidéo.. Ça n’est ptêtre pas QUE le fruit du hasard.
J’avoue m’être certaines fois posé la question de savoir si je pouvais être perçu comme une personne manipulatrice.
Mais sans jamais aller très loin dans ma réflexion, juste paske juske à aujourd’hui, personne ne m’en a encore fait la remarque pour me le reprocher.
Et pourtant, Dieu sait qu’on peut m’en faire des reproches et même… Parfois justifiés !
Mais apparemment non, pas sur ce terrain, ouf !

Ce que j’ai pu comprendre et retenir de tout ce que j’ai vu et lu sur la question m’a bien rassuré et conforter sur l’idée que je me faisais de moi-même et de mes rapports avec autrui.
Même si en réalité, je n’avais que peu d’inquiétudes sur la question.

Il n’empêche qu’au travers les articles de blog que j’aime écrire, le doute était malgré tout permis.
Tellement je semble prêcher pour ma paroisse, comme si je voulais convaincre mes (hypothétiques) lecteurs du bien-fondé de mes analyses et de mes positions radicales.
Comme si je voulais les influencer et les rallier à mon point de vue, comme s’il n’y avait que le mien qui soit digne de considérations. Et me permettre ainsi d’en tirer une sorte de gloire personnelle, en ayant réussi à attirer dans mon sillage toute une cohorte de fidèles dévoués corps et âmes ?

Euh… Bien sûr, la réalité est toute autre, j’ai plutôt l’impression de prêcher seul en plein désert !
Idem concernant toutes mes autres activités publiques, on ne peut pas dire qu’elles passionnent vraiment les foules.
Alors de 2 choses l’une, soit je ne suis pas quelqu’un de manipulateur, soit j’en suis un, mais vraiment naze de chez naze !

Alors a fortiori dans ma vie privée aussi, puiske je n’y suis pas différent de l’image que je donne par ailleurs.
N’empêche que pour moi, la question s’était quand même posée et que j’avais besoin d’y réfléchir pour y voir clair.

Et, si j’en suis à écrire cet article, c’est que c’est chose faite !
Après un bref état des lieux, mettant sur le tapis tout ce qui me motive pour continuer d’écrire sur mes blogs, j’ai fini par me dire qu’ils ne pouvaient aucunement être considérés comme un outil de propagande. Comme les véhicules de diffusion d’idées personnelles, auxquelles il faudrait absolument souscrire, sous peine d’être déconsidéré ou méprisé.
Mais plutôt en rapport avec la définition de ce qu’est un blog : une page d’expression libre et gratuite, sans engagement et sans besoin d’être cautionnée.

Ceci étant dit, chaque contenu publié et signé par moi-même, n’a pas la vocation de détenir LA vérité absolue.
Juste la mienne, celle dont j’ai besoin à un instant T pour avancer.
Celle qui se veut impartiale, au point de mettre de côté tout ce qui pourrait l’empêcher de s’exprimer comme elle en a envie ET besoin.

Une vérité qui essaie de ne se fixer QUE sur des données sûres et vérifiées…
Mais susceptible malgré tout de s’égarer dans toute sorte de films, quand l’imagination s’en mêle (ou s’emmêle !) et tente de combler les trous comme elle le peut.
Et très sincèrement, c’est uniquement pour cette raison, qu’il est possible de lire sur mes blogs, des articles qui se contredisent.

Personne n’a jamais dit que le chemin vers la vérité était rectiligne !
Je pense au contraire, qu’il ne peut que serpenter sinueusement, au gré de nos doutes et de nos certitudes…
L’important, l’essentiel, étant qu’il reste fidèle à la direction qu’il a choisie, pour se rapprocher de sa destination chaque jour davantage.

Pour revenir au sujet des personnes manipulatrices, si j’en étais ou pas, après plusieurs jours de cogitations, de jour comme de nuit, j’en suis arrivé à une très agréable certitude : c’est non.
Pour cela, je me suis aidé d’un article qui faisait l’inventaire des 30 points à vérifier pour le savoir. Et que je mettrai en commentaire sous ce billet.
En attendant, comme je n’ ai pas pu tous les cocher… J’en ai été bien soulagé.

Paske c’etait quand même un peu angoissant de faire ce petit test !
En me demandant en même temps, si dans le fond je n’étais pas quelqu’un comme ça.
Quelqu’un, pour qui l’Autre n’est que le moyen d’arriver à ses fins, un simple outil pour servir des intérêts personnels.
Et sans ressentir le moindre affect, uniquement attentif aux caractéristiques de l’Autre, pour mieux pouvoir les exploiter et en tirer le meilleur profit…
Bref, une véritable horreur !

Cependant, pas de panique. Il peut tous nous arriver à certains moments, d’être un peu comme ça, pour une raison ou une pour une autre.
Au boulot, chez soi ou avec nos proches.
Mais qu’on se rassure, du moment que la relation n’est pas basée entièrement sur ce principe, du moment qu’elle est au contraire, sincère, équitable et équilibrée, pas de soucis.

Sinon… Elle est forcément toxique pour l’une des deux personnes. D’un côté celle qui manipule et de l’autre la victime.
Et pour celle qui en souffre, Il y a peu d’échappatoires possibles :
Soit prendre définitivement ses distances.
Soit s’en protéger en faisant semblant de jouer le jeu, tout en restant soi-même… Plus difficile !
Mais pas le choix, considérant le respect que l’on doit à la personne humaine. Et qu’il faut bien différencier selon les cas, ne serait-ce que paske le principal garant de notre intégrité, n’est autre que nous-mêmes !


Décembre 2020…

Alors c’est ça la vie qui nous attend désormais ?
Un peu différente de celle que j’avais espérée !

Quand quelques temps auparavant, j’essayais d’anticiper ce que pourrait être le vingt-et-unième siècle…
Comment imaginer que finalement, ce serait le règne du chacun bien chez soi et du masque porté en public pour mieux se protéger ?

Alors qu’en digne héritier des années 70 et de tous les rêves qu’elles ont portés, j’avais espéré exactement l’inverse !
Une société qui aimerait se vivre beaucoup plus à l’extérieur, qu’à l’intérieur.
Sans pour cela renier d’où on vient et de quoi on est fait.
Une société qui n’aurait rien à cacher, qui n’aurait pas peur de se montrer telle qu’elle est.

Une société très consciente de qui lui est essentiel. De ce temps qui défile et de notre très court passage sur Terre. Pour réaliser à quel point s’ouvrir concrètement sur le monde et sur les autres… C’est une expérience irremplaçable et certainement pas, transposable dans un univers virtuel. Quand toute la technologie dont nous disposons, ne faisant qu’imiter la vie, s’avère impuissante à nous rendre vraiment heureux… Malgré tous ses smileys !

Une société très consciente aussi de l’importance pour chacun de pouvoir se montrer tel qu’il/est est. Dans ses failles et ses points forts, dans ses joies et ses peines, dans ses défauts et ses qualités, dans ces doutes et ses certitudes.
Dans l’idée de réellement pouvoir s’accompagner et cheminer ensemble, chacun dans la recherche d’une version de soi-même mise à jour. Tout autant que dans la recherche de tout ce qui pourrait apporter davantage de bonheur à notre existence.

Quand les générations d’avant avait déjà bien travaillé dans ce sens, avant que l’on prenne le relais… Pour en arriver là où on en est aujourd’hui, stoppé net en plein vol !
Il y a dû y avoir quelque chose qui a merdé à un moment…
De mauvais choix, des conséquences inattendues et une suite d’événements en cascades, que personne n’a pu empêcher…

Mais qu’il est possible que certains parviennent à surmonter malgré tout. Voire à y trouver leur compte.
Ou même à s’y épanouir, en sachant très bien s’y adapter.
Ptêtre que finalement, il suffirait de s’en inspirer, pour réussir à garder le moral, autant qu’eux ils y parviennent sans effort ?

Ptêtre en s’efforçant de mieux apprécier les joies simples et qui nous sont encore accessibles. Pour peu à peu perdre toute envie de se battre contre ce qui est interdit.
Tout ce qui en temps normal nous aurait révoltés, incapables d’y renoncer, mais qu’on aurait su défendre malgré tout.
Pour aujourd’hui, préférer se conformer aux attentes de la société, filer droit et ne pas faire de vagues.
Et se contenter des petites fenêtres qu’elle veut bien laisser entrouvertes de temps en temps. Pour calmer le jeu, pour entretenir un vague sentiment de liberté individuelle !

En ayant complètement intériorisé et repris à son compte, tous les reproches qui pourraient nous être adressés, si jamais on essayait de trop relever la tête. En courant le risque de s’entendre dire, qu’on se la joue trop perso, qu’on pense trop à soi…
Comme si on ne se donnait pas encore assez aux autres… Comme s’il ne fallait faire que cela… Et que c’était la seule vraie manière de pouvoir se considérer légitimement heureux ?

Ce qui pour finir, me fait me demander, qui sont les plus malheureux, qui sont les plus à plaindre…

Ceux ont réussi à entrer dans le moule et à conformer leurs aspirations profondes à tout ce qu’on attendait d’eux. Ou dans la plus grande partie, au point de ne pas pouvoir ressentir sereinement le bonheur autrement.
Au point de ne pas pouvoir imaginer que leur existence puisse se vivre autrement.
Quand, tels de braves petits soldats bien disciplinés, ils sont même montés en grade. Pour finir par se considérer comme des missionnaires, essayant de convertir par leur exemple, tous les récalcitrants dans leur sillage ?

Mais il y a aussi ceux qui ont des rêves si tenaces, qu’il leur est naturellement impossible de faire autrement que de résister à tout ce qui pourrait les empêcher de les suivre. Ceux qui voudraient les convertir à l’idéologie dominante pour leur bien. Faute de quoi, ils se condamneraient eux-mêmes à l’isolement, en n’ayant que leurs yeux pour pleurer.
Faute de pouvoir bénéficier du moindre soutien pour les conforter dans leurs idées.

Seuls dans un combat qu’ils ne peuvent ni perdre ni gagner.
Mais conscients de ne pas avoir abdiqué, d’être encore et toujours fidèles à leur projet de vie.
À jamais incapable d’être quelqu’un d’autre, ni même de le souhaiter.


Noël sous pression…

Une fête, chacun à sa manière, comme chacun le peut…
Ptêtre davantage que comme chacun l’aimerait.

Chacun confronté à ses traditions d’un côté et avec ce qu’il est possible de faire de l’autre côté.

Et tous en commun, d’abord l’envie de se réunir autour de ce qui nous rassemble, en laissant dehors bien à l’écart, tout ce qui nous sépare.

Une sorte de trêve. C’est un peu comme un rêve, mais avec un T devant. Celui qui lui impose de se mettre en pause. Comme s’il faisait un match contre la réalité… Temps mort !

Quand ces deux équipes ont besoin de se concerter chacune de leur côté, pour réfléchir à une nouvelle stratégie.
Sachant bien que les règles du jeu n’ont pas changé, mais que le score oblige à redéfinir le rôle et l’importance de chaque joueur.

En tenant compte des points qui ont été gagnés et perdus de chaque côté. Pour faire le bilan d’une longue préparation, ce avait pu être anticipé ou pas, ce qui avait marché ou pas et ce qu’il était encore possible de tenter pour la suite du match.

L’occasion de revoir en détails comment chaque équipe s’était organisée, ce qui l’avait motivée et ce que chacune avait investi, pour aller au bout de ses projets.

Quand les rêves s’obstinaient à croire en leur victoire, misant tout sur une possible surprise. Le miracle de Noël, pkoi pas ?
Ptêtre qu’il suffit juste d’y croire assez fort et d’être assez nombreux à diriger ses prières dans la même direction…
En s’obligeant en même temps à oublier la force de l’équipe adverse et toutes les fois où elle a su s’imposer. Tellement concrètement, juske à rendre le doute possible…

Quand la réalité marquait des points de son côté, sans que l’autre équipe n’ait rien vu venir. Pour s’en rendre compte seulement après coups. Après coups au moral, seulement après, une fois que le mal est fait.
Quand la réalité avait déplacé méthodiquement ses pièces sur l’échiquier, ne laissant rien au hasard. Comme si elle s’était approprié le droit d’écrire l’histoire et que cela ne pouvait se faire que comme elle l’avait décidé !

En n’ayant rechigné à aucun sacrifice pour bien motiver ses joueurs. En plaçant les meilleurs sur le terrain, promis à une merveilleuse récompense, s’ils s’acquittaient brillamment de leur mission.
Laissant les autres sur le banc de touche, pas loin de la sortie mais… En les gardant quand même sous le coude, des fois que l’on puisse avoir besoin d’eux.

La partie s’annonce acharnée, comme à chaque reprise, quand chaque équipe a pu s’être ressourcée. Pour reprendre des forces chacune de leur côté, chacune à leur manière et chacune pour leur raison.
Une nouvelle confrontation est prévue en soirée, où chacun apportera tout le nécessaire, pour que la rencontre se passe au mieux. Tout ce dont chacun aura besoin pour s’encourager à aller de l’avant.
Tout ce qui peut s’acheter et tout ce qui ne le peut pas, sans rien se refuser. Juste paske… Tous les coups sont permis, tous les coups sont bons !

Comme si personne ne voulait ni pouvait lâcher l’affaire. Comme si dans le fond, personne n’était capable d’accepter que la fin du match puisse un jour être sifflée…
Mais moi, je sais clairement qu’elle équipe je vais supporter, de tout mon cœur et de toute mon âme ❤️
Celle qui a toujours porté mes rêves les plus fous, les plus improbables. Et s’il me faut aller sur le terrain pour défendre ses couleurs, je n’aurai aucune hésitation !