Paske !

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Un possible karma 🤯

Je crois que mon plus terrible ennemi, ce n’est pas toujours moi-même.
Il y en a un autre qui me semble bien pire. Celui qui justement essaie de m’empêcher d’être moi-même, celui qui voudrait me fait perdre la raison et ne plus savoir où j’en suis.

Celui qui essaie de me faire perdre tout contrôle avec la réalité et me demander s’il est bien réel ou s’il n’est que le produit de mon imagination.
Parce que si c’était le cas, ça voudrait dire qu’il m’arrive d’avoir envie de me faire du mal…

Me faire du mal ? C’est bcp dire. Plutôt me mettre à l’épreuve, pour tester ma résistance, savoir où j’en suis. Où j’en suis, passé la soixantaine, physiquement et moralement.
Et dans l’idée d’y parvenir, il faut dire que cette créature sait merveilleusement bien s’y prendre !

Comme si elle avait été créée tout exprès dans ce but. Connaissant la moindre de mes failles, elle sait parfaitement bien quoi faire ou dire pour me mettre à terre.
Et me frapper tjrs quand je m’y attends le moins. Elle ne montre son visage hideux que lorske j’ai baissé la garde.

Comme pour me prouver que j’ai eu tort. Tort de la croire vaincue lors de notre dernière bataille, tort de l’avoir oubliée, en pensant qu’elle ne reviendrait plus jamais. Pour essayer de me persuader qu’il faudra tjrs compter sur elle pour me pourrir la vie !

Je n’ai jamais compris d’où elle venait et pkoi elle m’en voulait à ce point. Si c’était par vengeance, si je lui avais fait qq chose de mal et que sa mission c’était de me le faire payer juska la fin de mes jours ?

Si elle avait une existence concrète extérieure à moi ou si c’était ma conscience qui l’avait créée. Pour me punir de toutes mes fautes passées ?
Pour m’en soulager en payant le prix fort, en étant à la fois juge et parti de toutes mes mauvaises actions antérieures ?
Et enfin comprendre comment il me serait possible de m’aimer un jour.

Paske j’avoue qd même m’être bien souvent posé la question de savoir si je m’aimais ou pas. Si j’ai constamment de bonnes raisons d’apprécier ma conduite en toute circonstance ou pas.
Il faut croire que non, en tenant compte de toutes les fois où j’ai senti la nécessité de me remettre en questions.

Ce qui ne l’a pas pour autant fait disparaître, ni même moins se montrer « présente » dans ma vie !
Alors tout ce que je peux dire c’est que je ne cesserai jamais de la combattre et je serai sans pitié, qq soient ses motivations profondes.

Et même si je ne pourrai jamais mettre un nom ou un visage sur cette créature. Même si je suis quasiment certain de ne jamais pouvoir l’empêcher de me nuire.
Je saurai tjrs trouver la force pour la tenir à distance et l’empêcher de me vaincre.


La dernière séance, épilogue

Avec le temps et les épreuves de la vie, les gens changent peu à peu.
Parfois malgré eux, parfois sans en avoir conscience…
Ce qui était possible avant, ce qui était agréable, merveilleux, triste ou désespérant, ça évolue aussi, en bien comme en mal.

Du coup (!) les relations entre les gens évoluent aussi, vers plus de et vers moins de.

Si ça reste satisfaisant pour chacun, si chacun continue d’y trouver son compte, si ces relations s’épanouissent, en même temps que chacun peut s’épanouir individuellement… Et surtout si chacun peut concrètement constater une évolution vers de + en + de positif…

Oui je sais, ça fait bcp de « si », désolé !

Mais dans ces conditions, tout le monde aurait d’excellentes raisons de se féliciter de la durée et de l’évolution d’une relation.
Et dans ces mêmes conditions, tout le monde aurait aussi de bonnes raisons d’en ressentir une infinie tristesse ou de le vivre comme un vrai drame, si qq chose d’extérieur, forcément d’extérieur, venait les abîmer ou pire, les détruire.

Mais dans le cas contraire, euh… Nan, le deuil est forcément bcp + facile à faire. Limite inexistant, en ayant la certitude d’une fin de vie pleinement assumée, où tout acharnement thérapeutique n’aurait aucun sens. Il suffit alors d’en faire humblement (!) le constat et de lâcher l’affaire sans état d’âme ni regret.

Ça nous renvoie évidemment à l’impermanence des êtres et des choses, concrètes ou pensées.
De la même manière que sur Terre, on est tous de passage, pour une durée plus ou moins longue, chaque histoire a un début, un prolongement et une fin.

J’ai tjrs pensé que ma vie avait (entre autre) pour but de m’apprendre le plus de choses et de me faire éprouver le plus d’émotions possibles.
Et je vis dans l’espoir d’arriver à en faire un peu le tour avant le grand départ, que j’imagine dans pas lgtps.

Par analogie, je pense qu’il en va de même pour toutes les histoires qu’il nous a été donné de vivre. Quand elles se terminent, c’est sûrement qu’elles n’avaient plus rien d’enrichissant à nous faire vivre et à nous faire ressentir.

Au final (!) on ne devrait donc en garder que les bons souvenirs, plutôt que de se lamenter sur l’impossibilité de leur donner une suite.
Et se dire à la place, fin d’un chapitre, il est temps de tourner une page, pour commencer celui d’après.

Sauf que nan, pas si simple !

Tant que cette impossibilité n’a pas été clairement établie, on peut tjrs se raccrocher au secret espoir d’un miracle qui pourrait survenir.

Comme s’il ne s’agissait pas d’une vraie fin, sans aucune alternative. Mais slmt un blocage temporaire, que celui/celle/ceux qui tient/tiennent les leviers de commande, pourrait/pourraient lever un jour, selon le bon vouloir de sa/leur majesté.

Comme dans certains films, quand on croit comprendre comment ça va se terminer mais qu’un rebondissement de dernière minute vient changer la donne et chambouler tous les pronostics, sans qu’on l’ait vu venir.

Alors qd le mot FIN s’écrit sur l’écran et que tombe le rideau noir (merci Eddy 🙏 ), on se sent frustré de devoir rester sur sa faim.
Mais en même temps tout heureux de pouvoir espérer une suite et très impatient de la connaître. En souhaitant que la suite du film soit tournée un jour, ce qui n’est même pas garantie !

Oui mais ça, c’est du cinéma, c’est pas la vraie vie.


Petit jeu de vocabulaire

Ok, pas très drôle mais bon, ça peut occuper. Qd on a du temps pour Soi et… Vraiment vraiment personne avec qui en profiter 😉

Alors on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a comme disponibilités, autant matérielles, qu’intellectuelles ou émotionnelles.

En fait, il s’agit d’utiliser l’ancien verbe « venir », de moins en moins mis en pratique de nos jours.
Que ce soit dans l’idée de sortir de sa zone de confort 😰
Ou que ce soit pour exprimer des sensations de lâcher prise, quand on y arrive, sexuellement ou pas 😛

On prend son radical (évidemment), on lui ajoute des préfixes (devant) et on cherche l’intrus :

Advenir, convenir, contrevenir, devenir, intervenir, parvenir, prévenir, provenir, revenir, se souvenir, subvenir, survenir.

Inutile de me remercier, c’est cadeau. Tout le plaisir (partagé ou pas) est pour moi 🙏